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Prochain
rendez-vous:
samedi 7 août 2004
à 14h place du Châtelet
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Dans
cette page vous pourrez trouver des témoignages, des idées,
des réflexions, des coups de gueule... dénichés sur
le forum de discussion
Contribution cycliste au printemps des poètes : Denis et Jean,
fable 2/10/03)
Rien ne sert de courir, il faut partir à point :
Baupin et Tibéri en sont un témoignage.
L'espoir pour les cyclistes était Denis Baupin
Qui des pistes cyclables le kilométrage
Avait promis de quadrupler.
Tibéri avait récolté
Pour son action un Guidon d'Or
Et puis aussi un Vélo d'Or.
Les cyclistes étaient tout heureux
D'être de ce combat l'enjeu.
Notre élu avait peu à faire,
A la voirie les techniciens
Depuis cinq ans déjà connaissaient leur affaire
Et la concertation fonctionnait plutôt bien.
Baupin fait table rase, renvoie tout aux calendes,
Cesse de faire pistes et bandes,
Laisse les ingénieurs arpenter leurs bureaux,
Dit que ce qui leur manque, cðest la culture vélo.
D'un magicien de lðEst il attend le salut
Qui fait un schéma directeur,
Une péniche vermoulue
Achète, et joue les bateleurs.
Maisons Roue libres, arceaux, et vélos de service,
Partout les annonces fleurissent,
Cinquante contresens avant fin deux mille trois,
Des promesses toujours repoussées à plus tard.
Bertrand Delanoë reçoit même sans gloire
De cyclistes en colère un beau guidon de bois.
De pistes et de bandes on construit en urgence
Moins de dix kilomètres avant Velo-city.
Les réunions reprennent, comme sous Tibéri
Mais en vain : les manifs à nouveau recommencent.
Des cyclistes lðespoir sðest mué en détresse.
" De quoi vous sert Monsieur Vélo ? "
Dit Tibéri. " et que serait-ce
Si vous n'étiez pas écolo ? "
Vélo
et fiscalité à travers l'Europe (posté
sur le forum le 2/10/03)
Je pense que la vélorution
doit passer par des exigences vélorutionnaires! voici quelques
exemples de revendications : en belgique, les contribuables qui déclarent
les frais réels peuvent déduire de leurs impôts 0,15
euro par km parcouru en vélo pour les déplacements professionnels
(dans la limite de 50 km par trajet). Source :
http://users.skynet.be/gracq/vav104_200301/VaV200301.htm#Fisc%20et%20vélo.
Calcul pour un trajet de 10km le matin et 10 km le soir (5 jours sur 7
et 10 mois sur 12) : 600 euros à déduire des impôts!
En france, le système
fiscal est particulièrement avantageux pour les automobilistes
: je connais des personnes qui ne payent presque pas d'impôts avec
ce système des "frais réels". Je trouve cela complètement
anormal, pourquoi privilègier encore et toujours les automobilistes
par rapport aux cyclistes ?
Autre initiative : je n'ai
plus la source mais j'ai vu il y a quelques temps que la Norvège
envisageait de rembourser une partie de l'achat d'un vélo à
ses citoyens (environ 50 euros si mes souvenirs sont bons). Objectif affiché:
décongestionner la voirie et préoccupation de l'Etat norvégien
pour la santé de ses citoyens! Je crois me souvenir que le remboursement
n'était malgré tout valable que pour les citoyens qui s'engageaient
à aller au travail en vélo. Quelqu'un de la liste peut-il
confirmer cette information et donner la source? Autre revendication (personnelle
celle-là) : les entreprises payent une cotisation patronale "versement
transport" (visible sur les feuilles de paie) destinée à
financer les transports publics. Pourquoi ne pas envisager une cotisation
patronale "vélo" (pour les grosses entreprises et l'Etat),
d'un faible montant mais versée directement aux employés
qui viennent au travail en vélo. Gain pour l'entreprise : économie
de parking à contruire et meilleure santé des employés
!
C'est triste à dire
mais le "nerf de la guerre", c'est l'argent! C'est en favorisant
financièrement les cyclistes par rapport aux automobilistes que
ceux-ci commenceront peut-être à réflèchir.
On pourra toujours faire plus de pistes ou bandes cyclables, la voiture
est et restera une véritable addiction.
A
Toulouse - Association Vélorution
Une
association nommée "vélorution" existe à
Toulouse depuis juillet 2002.
Elle a pour but la dictature de la pédale (notament), la quasi
éradication des automodébiles (à l'exception des
urgences et services publics) et la disparition des carburants sales,
puants, chers, lents, bruyants, meurtriers, etc...
La première action est la récupération des vélos
chez les particuliers, abandonnés ou jetés. Les adhérentEs
ont l'accès à l'atelier de mécanorution pour 10 euros
par an et un service vélorutionnaire obligatoire de 2 heures par
an, en échange de la gratuité de toutes les pièces
(même les rustines et les ampoules) à l'exception des cadres.
L'atelier est ouvert au 33 rue d'Auch les mardi et jeudi de 15 à
20 h, le mercredi de 14 à 18 h. Un garage volant aura lieu tous
les samedi de 9 à 13 h au marché St Sernin (petites réparations
: crevaisons, freins, réglages divers...)
Nous diffusons également un journal "vélorution",
afin d'aider les cyclistes dans tout ce qui est possible : actions de
résistances et sabotages, infos diverses, mécanorution,
courriers des lecteurEUSEs, nouvelles du Front de Libération Intergalactique
des Cyclistes (F.L.I.C.), actions du Tribunal Pénal Intersidéral
des Cyclistes...
Et bien sûr on squatte une maison avec jardin abandonnée
par l'OPAC. Dernière chose : à partir du lundi 6 octobre,
touTEs les usagers de transports propres, silencieux, gratuits, rapides
ou non, simples, pratiques... se retrouveront à 18 h sur la place
Arnault Bernard. Chacun amène à boire et à manger
pour un apéro pique-nique sur une place surprise de la ville (décidée
par le collectif chaque soir). Départ à 18 h 30 tapante
pour boucher les rues, avenues, boulevards...
Compte
redu de la Critical mass de Genève du vendredi 26 septembre 2003
Compte
rendu de la Critical mass du vendredi 26 septembre 03
Auteur: Jenny
Source : http://www.indymedia.ch/frmix/2003/09/14115.shtml
Critical mass ça roule ! Une excellente critical mass (ballade
en vélo et autres rouleries) entre 40 et 100 participantES. Aucun
problèmes à signaler, ni présence policière
(visible). Comme chaque dernier vendredi du mois, je me rends au pont
des Bergues à lîle Rousseau, une coïncidence regroupe
des cyclistes qui se retrouvent et vont un tour en ville.
Il est 18h20 et une 30 aine de cyclistes, rollers et sk8teurs sont en
train de faire causette dans une ambiance sympatique. Dautres personnes
arrivent et ça grossit gentiment.
Tout les âges sont mélangés de 12 à la soixantaine
et il y a une bonne parité des sexes. .
Vers 18h40 les sonnettes raisonnent et les vélos sont enfourchés,
un cortège de vélo sélance, un joli concert
de sonnettes contraste avec le vrombissement et les coups de klaxons des
automobilistEs.
Nous passons devant un grand hotel, le chauffeurs attendent leurs clients
dans des voitures surdimensionnées, certainement à limage
de leur ego..
La critical mass traverse le pont du mont blanc ( axe routier le plus
fréquenté de Suisse). Les automobilistEs dans la voie de
circulation avancent péniblement. Il ne sont pas bloqué
dans un bouchon automobile, il sont le bouchon.
Nous pédalons tranquillement, le groupe à grossit à
environ 60 participantEs, toutes et tous équipéEs dengins
roulant non motorisé. Lambiance est bonne enfant, les gens
discutent tout en se réapropriant lespace urbain qui na
pas été particulièrement bien conçu pour lutilisation
de vélos.
En effet, habituellement il nest pas aussi agréable de se
déplacer à vélo en ville de Genève. Il manque
de pistes cyclables, certes il y a quelques pistes mais elles ne sont
pas reliées entre elles, donc cest un bout de piste cyclable
qui se termine et les cyclistes doivent poursuivre leur route en circulant
tant bien que mal avec des automobilistEs, ayant souvent peu dégard
pour les utilisateurs les plus précaires que sont les cyclistes.
Pourtant le vélo est considérer par la loi comme un véhicule
comme les autres. Mais sur les routes genevoises, cest plus la loi
de la jungle où règne les 4x4 et autres pousse toi de la
que je técrase.
Mais les derniers vendredi du mois, le règne des automobilistes
sur lespace urbain est remis en question, non sans débats.
Tout comme les automobilistes nous roulons côte à côte
et notre petit nombre (60-100 voir jusquà 300) occupe une
certaine surface de lespace urbain qui, bien que pas penser pour
les cyclistes, nous appartient aussi, comme tout citoyenNEs. Nous payons
aussi des taxes et autres impôts.
Mais certainEs automobilistEs nacceptent pas si facilement de se
plier aux règles de la circulation et daccepter la présence
dautres usagerEs plus précaires.
Nous ne bloquons pas la circulation, nous sommes la circulation.
Le passage des véhicules de transports publics est facilité
et salué par les usagerEs.
Nous passons à travers le quartier des Eaux-Vives, la rue se vide
des bruits automobiles pour laisser la place à une parenthèse
plus silencieuse.. Les passantEs semble interpelléEs par ce cortège
qui paase devant eux.. Des discutions sont lancées. Les regards
sont tantôt sympathiques, amusés, méprisés
ou indifférents en apparence. Des personnes (touristes) agréablement
surprises filment et prennent des photos. Nous sommes tous sourires !
Retour au bord du lac et repassage du pont du Mont-Blanc dans lautre
sens cette fois.
Quelques automobilistEs impatientEs darriver au prochain feu rouge
tente de forcer le passage en se collant aux dernierEs cyclistesdu cortège,
les écrasant de peu.
CertainEs participantEs leurs demande de respecter les autres usagerEs
de la route et de ne pas mettre la vie dautrui en danger. Ce qui
semble calmer certainEs excitéEs du volant. Quelques scooters et
motos se frayent un chemin à travers les cyclistes mais se retrouvent
souvent coincé au milieu du cortège. CertainEs se vont plus
violent et nhésite pas à donner quelques coup de pied.
Ah comme la violence est triste
Mais nous ne répondons pas à ces provocations, une auto-
discipline sans faille et nous déplaçons fluidement vers
la gare.
Je pense aux autres personnes qui participent simultanément à
des critical mass sur les 5 continents, peut être quils et
elles pensent à nous aussi
.
En route, des cylistes se sont joint à nous pour un bout de chemin,
dautres sont déjà partiEs. Au plus haut nous devons
être une centaine à pédaler, heureux dêtre
ensemble et de partager cette instant de rupture avec le quotidien urbain.
Nous descendons sur Plainpalais : la route est à nous (aussi !)
cest le bonheur. Ensemble nous pouvons circuler en sécurité.
Nous faisons 2 petits tours de la Place Neuve et nous dispersons devant
le parc des Bastion vers 19h55 !
Jai rencontré quelques personnes bien sympathiques que je
reverrai bientôt et repars avec un sentiment dallégresse
!
Comme cest agréable un petite ballade en ville dans ces conditions
!
Prochaine critical mass à Genève et ailleurs Vendredi 31
Octobre 2003
En fait le terme Critical mass se rapporterai aux usagers des routes en
Asie qui doivent former un groupe assez nombreux pour couper un autre
flux de circulation afin de pouvoir traverser une route. Lunion
fait la force.
Tu y étais aussi ? Tu étais en voiture ? Tu nous à
vu passer ? Ecris quelques lignes en commentaires afin de présenter
ton point de vue. La réalité est multiple !
Tu as des photos? publies les mais stp brouille les visages (sécurité
anti-fichage flics)
pour plus d'info sur le mouvement des coïncidence cycliste dans le
monde www.critical-mass.org et à Genève: www.criticalmass.ch
Tout les derniers vendredi du mois rdv 18h départ 18h30 environ
île Rousseau. 03
Surverbalisation
des cyclistes par la Préfecture de police de Paris
Le préfet de Police
vient de donner sa réponse à la question concernant la surverbalisation
des cylistes. Je vous passe l'intro qui dit à la louche que les
cyclistes sont des automobilistes comme les autres qui doivent respecter
le code de la route comme les autres :-)
Deuxième paragraphe plus interressant et qui, contrairement aux
dénégations de son chargé de com', dit "des
instructions ont été données afin de relever et de
verbaliser les infractions commises par des cyclistes tout en évitant
d'adopter une attitude par trop répressive". Sic.
Année 2002
Cyclistes :
- 1221 PV feux rouges
- 152 PV sens interdit
- 34 PV trottoir
Automobilistes
- 50 864 PV feux rouges (tain ! j'ai pas de chance c'est jamais quand
j'ai failli me faire écraser !)
- 6259 PV sens interdit
- 84 PV circulation trottoir
1er Semestre 2003
Cyclistes :
- 741 PV feux rouges
- 128 PV sens interdit
- 25 PV trottoir
Automobilistes
- 36032 PV feux rouges
- 3569PV sens interdit
- 475PV circulation trottoir
Conclusion de la Préfecture de police :
"En 2002, la part des contraventions relevées à l'encontre
des cyclistes représentait 0.25 % du total des PV. Ce ratio reste
identique au 1er semestre 2003. Je rappelle que la verbalisation des cyclistes
imprudents est aussi la contrepartie de leur propre protection. En effet,
en 2002, 415 accidents impliquaient les cylicstes dont 5 étaient
mortels. Pour le 1er semestre 2003, 245 cyclistes ont été
victimes d'un accident".
Conclusion et commentaires de moi : ce PP est un jeanfoutre et j'entends
bien le lui démontrer en reposant une question cette fois sur les
deux roues motorisées et en calculant moi aussi des ratios du genre
nombre de contravention par nombre d'utilisateurs dans chaque catégorie.
Et par ailleurs le "en évitant une attitude par trop répressive"
est d'une connerie monumentale... Parce que ça, au vu des différents
témoignages, c'est vraiment raté...
Véro
Vélotrain : et si ça existait?
Je lance l'idée.
Des fois que on puisse faire un prototype sur une voie ferrée désaffectée.
Rêvons, sans retenue!
On est dans le futur, après la grande crise écologique,
on se sert à nouveau de la propulsion musculaire...
Le Tube Grande Vitesse (appelé aussi vélotrain) existe à
4 en version routière mais est limité par son encombrement
à emprunter seulement certaines pistes.
Il est une discipline de concours et de jeu et enseigne la conduite du
TGV sur rail qui exige de posséder une carte d'abonnement et un
permis préalable.
Pour posséder cette carte il faut passer un test d'effort régulièrement
et sont alors stockés vos paramètres qui serviront a éttaloner
votre cadran.. le TGV est en fait rien d'autre qu'un train à pédales!!!
Un train qui accomplit le miracle de rouler à près de 100km/h
sans avoir besoin ni de ligne électrique, ni de carburant...Car
si l'énergie humaine propulse à grand peine un vélo
à plus de 30km/h, une vélo mobile individuelle permet d'atteindre
50km/h car elle une résistance aérodynamique 10 fois moindre.
Un Tube Grande Vitesse mettant en ligne entre 5 et 100 "cyclistes"
optimise cette énergie: à 4 on roule déjà
1.3 fois plus vite qu'à 1 (65km/h), à 10 1.6 fois plus (80km/h)
et à 100 2 fois plus vite: 100km/h, et ce pour un effort correspondant
à 30km/h sur route lisse et plate avec un vélo. Ainsi, le
TGV met à 1h20 environ (car on compte les arrêts) deux villes
distantes de 100km, par la seule énergie musculaire... Le TGV est
au vélo ce que le plus rapide des bateaux à rames (le huit)
est... à la barque! une barque va à 6km/h, le huit 3 fois
plus vite donc à 18, sans forcer! La version sur rail, qui existe
en version TGV10, TGV50 et TGV100 (10, 50 et 100 places) s'établie
dans les zones d'habitat dispersé mais où existent des grands
trajets quotidiens, réguliers, du type ville vers ville ou campagne
vers ville.
Les routes à TGV sont équipés d'un système
à changement de rail espacés de 300m, il ya 4 rails parrallèles
(6 dans les zones d'arrêt, les "gares").
Ainsi, les TGV
peuvent se comporter comme les vélomobiles sur une route, en cas
de fort traffic, ils peuvent se doubler éventuellement, se croiser
ou ne pas être bloqué par un TGV à l'arrêt.
Les rails sont installés sur ce qui fut certaines routes nationales
au 21° siècle, une route à TGV environ 12m de large
en tout, plus la piste vélomobile. Le TGV peut rouler quand la
moitié des sièges sont occupés, il peut ainsi faire
des arrêts et prendre d'autres occupants, il joue ainsi un role
de taxi collectif sur rail, car à la différence des trains,
il peut éventuellement stopper n'importe où pour prendre
des passagers entre 2 arrêts: la voie est équipée
d'un signal visible de loin, espacés de 200m que on peut déclencher
pour demander l'arrêt.
Ce cas reste rare, les gens évitent de stopper un TGV et se rendent,
sauf urgence aux arrêts convenus espacés de 5 km environ
pour les réseaux à TGV 10 places et 20km pour ceux à
50 et 100 places. Un TGV10 alors, à moitié de charge roule
sans peine à 70km/h (90 pour les TGV100) et à pleine charge
100km/h (115 pour les TGV100), On s'y installe comme dans une vélomobile,
en ligne dans les TGV10 et par groupe de 2 sièges en TGV50 et TGV100
On dispose d'un pédalier et d'un tableau de bord équipé
d'un lecteur de carte qui contient vos paramètres de votre dernier
bilan d'effort. On doit faire coincider son aiguille d'effort (qui tient
compte de la lecture de votre carte) avec celle représentant l'effort
moyen, il se tient entre 30 et 80% sur une échelle de 0 à
100, le 85 à 100% correspond à la zone rouge à éviter,
75 à 85% n'est pas utilisé plus de quelques minutes et 50
à 75% à la zone verte, pour la vitesse de croisière:
l'effort moyen à fournir baisse si on est plus nombreux; ainsi
les gens font spontanément ce qu'il faut pour que le TGV ne roule
pas trop vide, et ni trop vite ni trop lentement. Une 3° aiguille
indique l'effort demandé par le conducteur, comme un capitaine
les envoyait dans la salle des machine des cargos. Si le conducteur demande
une puissance, le signal lumineux s'allume et chacun s'accorde au plus
près de la puissance demandée (en fait sur un pourcentage
de votre puissance maximale), de l'ordre de 2.5 à 3w/kg, généralement.
Le conducteur envoie un signal sonore et demande des variations de puissance
en fait seulement pour les dépassements, les démarages ou
avant les arrêts (l'inertie est telle que on arrêtte le pédalage
parfois 1km avant l'arrêt). sinon, tout le monde est spontanément
entre 50 et 75% (endurance douce) et regarde le paysage. Au 21°siècle,
à coup sur les voyageurs n'auraient pas supporté de pédaler,
aujourd'hui c'est l'inverse:
c'est le fait de rester inactif sans pédaler qui est insupportable
et de voyager avec la possibilité de se dépenser physiquement,
donc de s'entretenir physiquement est bienvenu, surtout au quotidien!
En effet, tout véhicule quotidien à énergie non musculaire
imposerait des temps d'inaction physique qui en se cumulant provoque la
désadaptation à l'effort donc un handicap physique à
la longue! c'est pourquoi aussi tout transport quotidien utilise l'énergie
musculaire: cela permet de conserver sa santé même si on
doit souvent se déplacer!!!. La place de conducteur assure la responsabilité
du véhicule, de décider des arrêts, des accélérations.
Les adolescents adorent ça et affectionnent la conduite du TGV.
La forme de tube, très aérodynamique et le rail sont si
rentables que ce système, avec une puissance rapporté à
son poids de 1 à 2 watts/kg peut atteindre 100km/h. Un système
de tampon d'énergie assure, dans certains modèles en zone
vallonées, le franchissement des pentes et le non gaspillage en
descente. Mécaniquement, le TGV demande, en énergie, par
personne 1 à 1.5 w.h/km contre 5 à 10w.h/km pour les trains
du 21° siècle et 45w.h/km pour le "TGV" (Train Grande
vitesse) qui au 21° siècle roulait à 300km/h de moyenne,
en demandant par contre, par personne, tout de même le tiers en
énergie des moyens de transport les plus gaspilleurs de l'époque:
voitures à pétrole conduites seul et avion. Seul les trains
ordinaires de l'époque, roulant avec 10w.h/km par personne étaient
en fait, dans les limite du tolérable énergétique
pour un transport tirant son énergie de ressources épuisables.
Le vélo non carréné exige, en endurance environ 4w.h/km,
la vélomobile 3 et la marche à pied 15. le TGV , avec 1
à 1.5w.h/km est donc le moyen de transport rapide le moins "fatiguant"!!!
Posté par Jean Thevenet le 10/12/2003
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