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Dans cette page vous pourrez trouver des témoignages, des idées, des réflexions, des coups de gueule... dénichés sur le forum de discussion

Contribution cycliste au printemps des poètes : Denis et Jean, fable 2/10/03)


Rien ne sert de courir, il faut partir à point :
Baupin et Tibéri en sont un témoignage.
L'espoir pour les cyclistes était Denis Baupin
Qui des pistes cyclables le kilométrage
Avait promis de quadrupler.
Tibéri avait récolté
Pour son action un Guidon d'Or
Et puis aussi un Vélo d'Or.
Les cyclistes étaient tout heureux
D'être de ce combat l'enjeu.
Notre élu avait peu à faire,
A la voirie les techniciens
Depuis cinq ans déjà connaissaient leur affaire
Et la concertation fonctionnait plutôt bien.
Baupin fait table rase, renvoie tout aux calendes,
Cesse de faire pistes et bandes,
Laisse les ingénieurs arpenter leurs bureaux,
Dit que ce qui leur manque, cðest la culture vélo.
D'un magicien de lðEst il attend le salut
Qui fait un schéma directeur,
Une péniche vermoulue
Achète, et joue les bateleurs.
Maisons Roue libres, arceaux, et vélos de service,
Partout les annonces fleurissent,
Cinquante contresens avant fin deux mille trois,
Des promesses toujours repoussées à plus tard.
Bertrand Delanoë reçoit même sans gloire
De cyclistes en colère un beau guidon de bois.
De pistes et de bandes on construit en urgence
Moins de dix kilomètres avant Velo-city.
Les réunions reprennent, comme sous Tibéri
Mais en vain : les manifs à nouveau recommencent.
Des cyclistes lðespoir sðest mué en détresse.
" De quoi vous sert Monsieur Vélo ? "
Dit Tibéri. " et que serait-ce
Si vous n'étiez pas écolo ? "


Vélo et fiscalité à travers l'Europe (posté sur le forum le 2/10/03)

Je pense que la vélorution doit passer par des exigences vélorutionnaires! voici quelques exemples de revendications : en belgique, les contribuables qui déclarent les frais réels peuvent déduire de leurs impôts 0,15 euro par km parcouru en vélo pour les déplacements professionnels (dans la limite de 50 km par trajet). Source :
http://users.skynet.be/gracq/vav104_200301/VaV200301.htm#Fisc%20et%20vélo.
Calcul pour un trajet de 10km le matin et 10 km le soir (5 jours sur 7 et 10 mois sur 12) : 600 euros à déduire des impôts!

En france, le système fiscal est particulièrement avantageux pour les automobilistes : je connais des personnes qui ne payent presque pas d'impôts avec ce système des "frais réels". Je trouve cela complètement anormal, pourquoi privilègier encore et toujours les automobilistes par rapport aux cyclistes ?

Autre initiative : je n'ai plus la source mais j'ai vu il y a quelques temps que la Norvège envisageait de rembourser une partie de l'achat d'un vélo à ses citoyens (environ 50 euros si mes souvenirs sont bons). Objectif affiché: décongestionner la voirie et préoccupation de l'Etat norvégien pour la santé de ses citoyens! Je crois me souvenir que le remboursement n'était malgré tout valable que pour les citoyens qui s'engageaient à aller au travail en vélo. Quelqu'un de la liste peut-il confirmer cette information et donner la source? Autre revendication (personnelle celle-là) : les entreprises payent une cotisation patronale "versement transport" (visible sur les feuilles de paie) destinée à financer les transports publics. Pourquoi ne pas envisager une cotisation patronale "vélo" (pour les grosses entreprises et l'Etat), d'un faible montant mais versée directement aux employés qui viennent au travail en vélo. Gain pour l'entreprise : économie de parking à contruire et meilleure santé des employés !

C'est triste à dire mais le "nerf de la guerre", c'est l'argent! C'est en favorisant financièrement les cyclistes par rapport aux automobilistes que ceux-ci commenceront peut-être à réflèchir. On pourra toujours faire plus de pistes ou bandes cyclables, la voiture est et restera une véritable addiction.



A Toulouse - Association Vélorution

Une association nommée "vélorution" existe à Toulouse depuis juillet 2002.
Elle a pour but la dictature de la pédale (notament), la quasi éradication des automodébiles (à l'exception des urgences et services publics) et la disparition des carburants sales, puants, chers, lents, bruyants, meurtriers, etc...
La première action est la récupération des vélos chez les particuliers, abandonnés ou jetés. Les adhérentEs ont l'accès à l'atelier de mécanorution pour 10 euros par an et un service vélorutionnaire obligatoire de 2 heures par an, en échange de la gratuité de toutes les pièces (même les rustines et les ampoules) à l'exception des cadres.
L'atelier est ouvert au 33 rue d'Auch les mardi et jeudi de 15 à 20 h, le mercredi de 14 à 18 h. Un garage volant aura lieu tous les samedi de 9 à 13 h au marché St Sernin (petites réparations : crevaisons, freins, réglages divers...)
Nous diffusons également un journal "vélorution", afin d'aider les cyclistes dans tout ce qui est possible : actions de résistances et sabotages, infos diverses, mécanorution, courriers des lecteurEUSEs, nouvelles du Front de Libération Intergalactique des Cyclistes (F.L.I.C.), actions du Tribunal Pénal Intersidéral des Cyclistes...
Et bien sûr on squatte une maison avec jardin abandonnée par l'OPAC. Dernière chose : à partir du lundi 6 octobre, touTEs les usagers de transports propres, silencieux, gratuits, rapides ou non, simples, pratiques... se retrouveront à 18 h sur la place Arnault Bernard. Chacun amène à boire et à manger pour un apéro pique-nique sur une place surprise de la ville (décidée par le collectif chaque soir). Départ à 18 h 30 tapante pour boucher les rues, avenues, boulevards...



Compte redu de la Critical mass de Genève du vendredi 26 septembre 2003

Compte rendu de la Critical mass du vendredi 26 septembre 03
Auteur: Jenny
Source : http://www.indymedia.ch/frmix/2003/09/14115.shtml
Critical mass ça roule ! Une excellente critical mass (ballade en vélo et autres rouleries) entre 40 et 100 participantES. Aucun problèmes à signaler, ni présence policière (visible). Comme chaque dernier vendredi du mois, je me rends au pont des Bergues à l’île Rousseau, une coïncidence regroupe des cyclistes qui se retrouvent et vont un tour en ville.
Il est 18h20 et une 30 aine de cyclistes, rollers et sk8teurs sont en train de faire causette dans une ambiance sympatique. D’autres personnes arrivent et ça grossit gentiment.
Tout les âges sont mélangés de 12 à la soixantaine et il y a une bonne parité des sexes. .
Vers 18h40 les sonnettes raisonnent et les vélos sont enfourchés, un cortège de vélo s’élance, un joli concert de sonnettes contraste avec le vrombissement et les coups de klaxons des automobilistEs.
Nous passons devant un grand hotel, le chauffeurs attendent leurs clients dans des voitures surdimensionnées, certainement à l’image de leur ego..
La critical mass traverse le pont du mont blanc ( axe routier le plus fréquenté de Suisse). Les automobilistEs dans la voie de circulation avancent péniblement. Il ne sont pas bloqué dans un bouchon automobile, il sont le bouchon.
Nous pédalons tranquillement, le groupe à grossit à environ 60 participantEs, toutes et tous équipéEs d’engins roulant non motorisé. L’ambiance est bonne enfant, les gens discutent tout en se réapropriant l’espace urbain qui n’a pas été particulièrement bien conçu pour l’utilisation de vélos.
En effet, habituellement il n’est pas aussi agréable de se déplacer à vélo en ville de Genève. Il manque de pistes cyclables, certes il y a quelques pistes mais elles ne sont pas reliées entre elles, donc c’est un bout de piste cyclable qui se termine et les cyclistes doivent poursuivre leur route en circulant tant bien que mal avec des automobilistEs, ayant souvent peu d’égard pour les utilisateurs les plus précaires que sont les cyclistes.
Pourtant le vélo est considérer par la loi comme un véhicule comme les autres. Mais sur les routes genevoises, c’est plus la loi de la jungle où règne les 4x4 et autres pousse toi de la que je t’écrase.
Mais les derniers vendredi du mois, le règne des automobilistes sur l’espace urbain est remis en question, non sans débats.
Tout comme les automobilistes nous roulons côte à côte et notre petit nombre (60-100 voir jusqu’à 300) occupe une certaine surface de l’espace urbain qui, bien que pas penser pour les cyclistes, nous appartient aussi, comme tout citoyenNEs. Nous payons aussi des taxes et autres impôts.
Mais certainEs automobilistEs n’acceptent pas si facilement de se plier aux règles de la circulation et d’accepter la présence d’autres usagerEs plus précaires.
Nous ne bloquons pas la circulation, nous sommes la circulation.
Le passage des véhicules de transports publics est facilité et salué par les usagerEs.
Nous passons à travers le quartier des Eaux-Vives, la rue se vide des bruits automobiles pour laisser la place à une parenthèse plus silencieuse.. Les passantEs semble interpelléEs par ce cortège qui paase devant eux.. Des discutions sont lancées. Les regards sont tantôt sympathiques, amusés, méprisés ou indifférents en apparence. Des personnes (touristes) agréablement surprises filment et prennent des photos. Nous sommes tous sourires !
Retour au bord du lac et repassage du pont du Mont-Blanc dans l’autre sens cette fois.
Quelques automobilistEs impatientEs d’arriver au prochain feu rouge tente de forcer le passage en se collant aux dernierEs cyclistesdu cortège, les écrasant de peu.
CertainEs participantEs leurs demande de respecter les autres usagerEs de la route et de ne pas mettre la vie d’autrui en danger. Ce qui semble calmer certainEs excitéEs du volant. Quelques scooters et motos se frayent un chemin à travers les cyclistes mais se retrouvent souvent coincé au milieu du cortège. CertainEs se vont plus violent et n’hésite pas à donner quelques coup de pied. Ah comme la violence est triste …
Mais nous ne répondons pas à ces provocations, une auto- discipline sans faille et nous déplaçons fluidement vers la gare.
Je pense aux autres personnes qui participent simultanément à des critical mass sur les 5 continents, peut être qu’ils et elles pensent à nous aussi….
En route, des cylistes se sont joint à nous pour un bout de chemin, d’autres sont déjà partiEs. Au plus haut nous devons être une centaine à pédaler, heureux d’être ensemble et de partager cette instant de rupture avec le quotidien urbain.
Nous descendons sur Plainpalais : la route est à nous (aussi !) c’est le bonheur. Ensemble nous pouvons circuler en sécurité. Nous faisons 2 petits tours de la Place Neuve et nous dispersons devant le parc des Bastion vers 19h55 !
J’ai rencontré quelques personnes bien sympathiques que je reverrai bientôt et repars avec un sentiment d’allégresse !
Comme c’est agréable un petite ballade en ville dans ces conditions !
Prochaine critical mass à Genève et ailleurs Vendredi 31 Octobre 2003
En fait le terme Critical mass se rapporterai aux usagers des routes en Asie qui doivent former un groupe assez nombreux pour couper un autre flux de circulation afin de pouvoir traverser une route. L’union fait la force.
Tu y étais aussi ? Tu étais en voiture ? Tu nous à vu passer ? Ecris quelques lignes en commentaires afin de présenter ton point de vue. La réalité est multiple !
Tu as des photos? publies les mais stp brouille les visages (sécurité anti-fichage flics)
pour plus d'info sur le mouvement des coïncidence cycliste dans le
monde www.critical-mass.org et à Genève: www.criticalmass.ch
Tout les derniers vendredi du mois rdv 18h départ 18h30 environ île Rousseau. 03


Surverbalisation des cyclistes par la Préfecture de police de Paris

Le préfet de Police vient de donner sa réponse à la question concernant la surverbalisation des cylistes. Je vous passe l'intro qui dit à la louche que les cyclistes sont des automobilistes comme les autres qui doivent respecter le code de la route comme les autres :-)
Deuxième paragraphe plus interressant et qui, contrairement aux dénégations de son chargé de com', dit "des instructions ont été données afin de relever et de verbaliser les infractions commises par des cyclistes tout en évitant d'adopter une attitude par trop répressive". Sic.
Année 2002
Cyclistes :
- 1221 PV feux rouges
- 152 PV sens interdit
- 34 PV trottoir
Automobilistes
- 50 864 PV feux rouges (tain ! j'ai pas de chance c'est jamais quand j'ai failli me faire écraser !)
- 6259 PV sens interdit
- 84 PV circulation trottoir

1er Semestre 2003
Cyclistes :
- 741 PV feux rouges
- 128 PV sens interdit
- 25 PV trottoir
Automobilistes
- 36032 PV feux rouges
- 3569PV sens interdit
- 475PV circulation trottoir

Conclusion de la Préfecture de police :
"En 2002, la part des contraventions relevées à l'encontre des cyclistes représentait 0.25 % du total des PV. Ce ratio reste identique au 1er semestre 2003. Je rappelle que la verbalisation des cyclistes imprudents est aussi la contrepartie de leur propre protection. En effet, en 2002, 415 accidents impliquaient les cylicstes dont 5 étaient mortels. Pour le 1er semestre 2003, 245 cyclistes ont été victimes d'un accident".
Conclusion et commentaires de moi : ce PP est un jeanfoutre et j'entends bien le lui démontrer en reposant une question cette fois sur les deux roues motorisées et en calculant moi aussi des ratios du genre nombre de contravention par nombre d'utilisateurs dans chaque catégorie. Et par ailleurs le "en évitant une attitude par trop répressive" est d'une connerie monumentale... Parce que ça, au vu des différents témoignages, c'est vraiment raté...
Véro


Vélotrain : et si ça existait?

Je lance l'idée. Des fois que on puisse faire un prototype sur une voie ferrée désaffectée.
Rêvons, sans retenue!
On est dans le futur, après la grande crise écologique, on se sert à nouveau de la propulsion musculaire...
Le Tube Grande Vitesse (appelé aussi vélotrain) existe à 4 en version routière mais est limité par son encombrement à emprunter seulement certaines pistes.
Il est une discipline de concours et de jeu et enseigne la conduite du TGV sur rail qui exige de posséder une carte d'abonnement et un permis préalable.
Pour posséder cette carte il faut passer un test d'effort régulièrement et sont alors stockés vos paramètres qui serviront a éttaloner votre cadran.. le TGV est en fait rien d'autre qu'un train à pédales!!! Un train qui accomplit le miracle de rouler à près de 100km/h sans avoir besoin ni de ligne électrique, ni de carburant...Car si l'énergie humaine propulse à grand peine un vélo à plus de 30km/h, une vélo mobile individuelle permet d'atteindre 50km/h car elle une résistance aérodynamique 10 fois moindre.
Un Tube Grande Vitesse mettant en ligne entre 5 et 100 "cyclistes" optimise cette énergie: à 4 on roule déjà 1.3 fois plus vite qu'à 1 (65km/h), à 10 1.6 fois plus (80km/h) et à 100 2 fois plus vite: 100km/h, et ce pour un effort correspondant à 30km/h sur route lisse et plate avec un vélo. Ainsi, le TGV met à 1h20 environ (car on compte les arrêts) deux villes distantes de 100km, par la seule énergie musculaire... Le TGV est au vélo ce que le plus rapide des bateaux à rames (le huit) est... à la barque! une barque va à 6km/h, le huit 3 fois plus vite donc à 18, sans forcer! La version sur rail, qui existe en version TGV10, TGV50 et TGV100 (10, 50 et 100 places) s'établie dans les zones d'habitat dispersé mais où existent des grands trajets quotidiens, réguliers, du type ville vers ville ou campagne vers ville.
Les routes à TGV sont équipés d'un système à changement de rail espacés de 300m, il ya 4 rails parrallèles (6 dans les zones d'arrêt, les "gares").

Ainsi, les TGV peuvent se comporter comme les vélomobiles sur une route, en cas de fort traffic, ils peuvent se doubler éventuellement, se croiser ou ne pas être bloqué par un TGV à l'arrêt. Les rails sont installés sur ce qui fut certaines routes nationales au 21° siècle, une route à TGV environ 12m de large en tout, plus la piste vélomobile. Le TGV peut rouler quand la moitié des sièges sont occupés, il peut ainsi faire des arrêts et prendre d'autres occupants, il joue ainsi un role de taxi collectif sur rail, car à la différence des trains, il peut éventuellement stopper n'importe où pour prendre des passagers entre 2 arrêts: la voie est équipée d'un signal visible de loin, espacés de 200m que on peut déclencher pour demander l'arrêt.
Ce cas reste rare, les gens évitent de stopper un TGV et se rendent, sauf urgence aux arrêts convenus espacés de 5 km environ pour les réseaux à TGV 10 places et 20km pour ceux à 50 et 100 places. Un TGV10 alors, à moitié de charge roule sans peine à 70km/h (90 pour les TGV100) et à pleine charge 100km/h (115 pour les TGV100), On s'y installe comme dans une vélomobile, en ligne dans les TGV10 et par groupe de 2 sièges en TGV50 et TGV100 On dispose d'un pédalier et d'un tableau de bord équipé d'un lecteur de carte qui contient vos paramètres de votre dernier bilan d'effort. On doit faire coincider son aiguille d'effort (qui tient compte de la lecture de votre carte) avec celle représentant l'effort moyen, il se tient entre 30 et 80% sur une échelle de 0 à 100, le 85 à 100% correspond à la zone rouge à éviter, 75 à 85% n'est pas utilisé plus de quelques minutes et 50 à 75% à la zone verte, pour la vitesse de croisière:
l'effort moyen à fournir baisse si on est plus nombreux; ainsi les gens font spontanément ce qu'il faut pour que le TGV ne roule pas trop vide, et ni trop vite ni trop lentement. Une 3° aiguille indique l'effort demandé par le conducteur, comme un capitaine les envoyait dans la salle des machine des cargos. Si le conducteur demande une puissance, le signal lumineux s'allume et chacun s'accorde au plus près de la puissance demandée (en fait sur un pourcentage de votre puissance maximale), de l'ordre de 2.5 à 3w/kg, généralement. Le conducteur envoie un signal sonore et demande des variations de puissance en fait seulement pour les dépassements, les démarages ou avant les arrêts (l'inertie est telle que on arrêtte le pédalage parfois 1km avant l'arrêt). sinon, tout le monde est spontanément entre 50 et 75% (endurance douce) et regarde le paysage. Au 21°siècle, à coup sur les voyageurs n'auraient pas supporté de pédaler, aujourd'hui c'est l'inverse:
c'est le fait de rester inactif sans pédaler qui est insupportable et de voyager avec la possibilité de se dépenser physiquement, donc de s'entretenir physiquement est bienvenu, surtout au quotidien! En effet, tout véhicule quotidien à énergie non musculaire imposerait des temps d'inaction physique qui en se cumulant provoque la désadaptation à l'effort donc un handicap physique à la longue! c'est pourquoi aussi tout transport quotidien utilise l'énergie musculaire: cela permet de conserver sa santé même si on doit souvent se déplacer!!!. La place de conducteur assure la responsabilité du véhicule, de décider des arrêts, des accélérations. Les adolescents adorent ça et affectionnent la conduite du TGV. La forme de tube, très aérodynamique et le rail sont si rentables que ce système, avec une puissance rapporté à son poids de 1 à 2 watts/kg peut atteindre 100km/h. Un système de tampon d'énergie assure, dans certains modèles en zone vallonées, le franchissement des pentes et le non gaspillage en descente. Mécaniquement, le TGV demande, en énergie, par personne 1 à 1.5 w.h/km contre 5 à 10w.h/km pour les trains du 21° siècle et 45w.h/km pour le "TGV" (Train Grande vitesse) qui au 21° siècle roulait à 300km/h de moyenne, en demandant par contre, par personne, tout de même le tiers en énergie des moyens de transport les plus gaspilleurs de l'époque: voitures à pétrole conduites seul et avion. Seul les trains ordinaires de l'époque, roulant avec 10w.h/km par personne étaient en fait, dans les limite du tolérable énergétique pour un transport tirant son énergie de ressources épuisables. Le vélo non carréné exige, en endurance environ 4w.h/km, la vélomobile 3 et la marche à pied 15. le TGV , avec 1 à 1.5w.h/km est donc le moyen de transport rapide le moins "fatiguant"!!!
Posté par Jean Thevenet le 10/12/2003