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Qu'est-ce que la Vélorution ?

Un concept présent dans de nombreux pays : la "critical mass"

Le Manifeste de Vélorution - Septembre 2003

Page "Communiqués de presse de Vélorution"


Qu'est-ce que la Vélorution ?


Il y a dix ans, des jeunes - membres notamment d'Ecolo-J puis de Chiche ! - lançaient tous les premiers samedis du mois à Bastille des manifestations à vélo. Quatre ans de manifestations - jusqu'à 6 000 cyclistes - qui incitèrent Jean Tiberi à développer les pistes cyclables et favorisèrent la prise de conscience par les Parisien-ne-s des nuisances du tout-voiture en ville.
Dix ans plus tard, une partie des organisateurs de ces manifestations se sont retrouvés et ont partagé leur déception et leur impatience face à la nouvelle municipalité et leur colère devant le double discours de l'Etat. Et plus radicalement, leur refus de l'automobile, symbole d'une société de fuite dans le stress, la consommation, la production, le profit, qui
saccagent nos vies, nos villes et notre planète.
Depuis le début de l'été, ils se sont retrouvés, rejoints par d'autres sur une liste de discussion Internet (voir Page Contacts) pour organiser ces manifestations et développer leurs revendications. La vélorution n'est pas une association de plus mais une dynamique, un mouvement social, un événement. Cette "coordination" est en lien avec les associations pour d'autres transports à Paris : Réseau Vert, MDB, Le RATP, le Réseau Action Climat et Souris verte.
Des embouteillages de vélos rollers et piétons ont eu lieu le 22 septembre puis le 1er octobre.

 

Mouvement de masse (sans structure associative) et populaire, Vélorution a pour objectif de dénoncer les politiques gouvernementales et municipales en faveur de l'automobile. Né d'un forum de discussion sur Internet, il intervient aux côtés des associations dans le débat public sur la place de la voiture dans la société. Ses moyens d'action s'appuient principalement sur son forum de discussion et sur des actions plus revendicatives de type manifestation
(programme des prochaines manifestations).

Si les revendications centrales du mouvement sont liées à la défense et la promotion du vélo, Vélorution entend par ce biais ouvrir le débat sur toute la problématique environnementale induite par l'automobile : voirie, espaces verts, transports publics, et plus globalement effet de serre etc.
Vélorution prône une action non violente mais soutenue, qui prendra fin lorsque l'automobile aura perdu une place significative dans la société en général et dans le paysage urbain en particulier.


La "Critical mass" : un concept présent dans de nombreux pays...

Les manifestations organisées par Vélorution sont calquées sur le modèle de la "critical mass", née à San Francisco en 1992 (vous trouverez toute l'info sur le site américain http://CriticalMassRides.info/).

Une "Critical Mass" n'a pas d'organisation proprement dite, elle est juste un rassemblement de cyclistes et rollers qui, ayant atteint une "masse critique", peuvent s'imposer dans la circulation comme ne peut pas le faire un cycliste isolé. Si une "Critical Mass" bloque la circulation automobile en créant un embouteillage non-polluant c'est pour mieux se faire entendre, et mettre les automobilistes dans la situation habituelle du cycliste : celle de passer au second plan et de subir les choix des autres...


Le Manifeste de Vélorution - Septembre 2003

Piétons, cyclistes, propriétaires ou usagers raisonnables
de l'automobile, habitants de Paris, nous en avons marre.
Après l'été que nous venons de vivre, il n'est plus possible de minimiser la crise climatique provoquée en grande partie par la société du tout-bagnole et du tout-camion. Certes, les responsables politiques, Jacques Chirac et Bertrand Delanoë en tête, ne parlent que d'écologie et de lutte contre la violence routière. Mais au quotidien, nous sommes obligés de constater qu'il y a loin de la parole aux actes , du Gouvernement, de la mairie de Paris, de la préfecture de police (placée sous l'autorité de Jacques Chirac).
Deux ans après le changement de majorité à Paris, un an au niveau national, nous tirons la sonnette d'alarme. le réseau parisien de pistes cyclables reste aussi insuffisant que sous Tibéri, trop souvent transformé en parkings comme les trottoirs et les passages piétons. Le nombre de voies de bus en site propre n'est que trop timidement en progression. Un projet de tramway est annoncé mais ne concernerait que le boulevard
des maréchaux. Rien de significatif n'est enclenché pour reprendre
franchement la rue à la voiture : le nombre de quartiers verts (aménagement
de certains quartiers où la circulation des voitures est dissuadée) est annoncé à la baisse, les aménagements se font à minima ; Paris-plage est une bonne chose à condition que l'opération maillot ne devienne pas le cache-sexe de la misère des autres opérations piétons vélos dans le reste de Paris ; le réseau vert (réseau de rues sans voitures) n'est toujours pas entamé et en guise de "réseau" pourrait se résumerS" à un seul axe nord-sud !
Rien n'est annoncé pour réduire la circulation des poids-lourds et cars, alors qu'ils représentent plus de la moitié de la pollution dans la ville.
Enfin, malgré les annonces de la préfecture de police, il n'y aucune action significative contre les chauffards.
C'est la situation à Paris, mais également dans la plupart des grandes villes.
Au niveau national, le transport des marchandises par le train plutôt que par camion reste un voeu pieu sans budget ni volonté.
Après l'été que nous venons de vivre, Le président de la république et le maire de Paris ne peuvent plus faire la politique de l'autruche. Il leur a été dramatiquement rappelé que la pollution des voitures et camions, sont les causes de milliers de vies abrégées et d'enfants asmathiques. Que la violence automobile c'est 8 000 morts par an et des dizaines de milliers de blessés. Que le tout-bagnole et le tout-camion c'est le saccage de
l'atmosphère de la planète. Que face à la démission de la communauté des Etats, et
notamment des USA, chaque pays, chaque grande ville a la responsabilité de la lutte contre l'effet de serre.
De plus, l'automobile est pour nous le symbole de ce que nous refusons : une logique de fuite dans le stress, la consommation, la production, le profit, qui saccagent nos vies, nos villes et notre planète.
Face à ces enjeux, la politique actuelle de la ville, de la région, de l'état est minable. Il est urgent de passer aux choses sérieuses, de changer de braquet, de passer à l'échelle supèrieure. Nous ne voulons plus attendre.
Plutôt que de s'enflammer pour la candidature de Paris aux jeux Olympiques de 2012, Jacques Chirac et Bertrand Delanoë devraient consacrer leur énergie et les plus de 3 milliards d'Euros qui seront gaspillés pour les JO à gagner pour la même échéance un paris autrement utile pour l'Ile-de-France et la planète : Un plan de sortie de l'automobile, Paris sans voitures en 2012.
C'est pourquoi, 10 ans après les premières manifs à vélos qui avaient obligé Tibéri à changer de politique, nous vous appelons à reprendre le pavé pour des actions déterminées jusqu'à ce que la ville et l'Etat annoncent des mesures radicales pour réduire la place de la voiture et des camions à Paris, développer les transports en communs
et les circulations douces (piétons, vélos), lutter contre l'effet de serre.
Nous appelons à faire de même dans toutes les villes de France.
Viva le sous-commandant Vélos ! Bicyremos !